MANSORY x Alec Monopoly : L’extravagance roulante, entre art et performance
- Antoine.C
- 17 juin
- 3 min de lecture
MANSORY x Alec Monopoly : L’extravagance roulante, entre art et performance
Une rencontre fulgurante entre l’exubérance de l’art contemporain et la quintessence de l’ingénierie de luxe. Mansory et Alec Monopoly signent ensemble une création sculpturale et mécanique d’une rare intensité. Dix exemplaires uniques, entre voiture de collection et manifeste artistique, pour un cercle extrêmement restreint d’esthètes et d’initiés.

MANSORY x Alec Monopoly : L’extravagance roulante, entre art et performance
Une sculpture sur roues, pensée comme un collector
À l’heure où les frontières entre les disciplines s’effacent, cette collaboration incarne une vision nouvelle du luxe : le véhicule comme galerie nomade, la performance comme expression artistique. À partir d’un Mercedes G-Class W463, Mansory a réimaginé une silhouette audacieuse : un cabriolet à quatre portes, format coachbuild, au châssis élargi et retravaillé selon les codes de l’hyper-exclusivité.
Mais ce G-Class n’est pas simplement personnalisé. Il est entièrement réinterprété, dans une démarche “One of One” radicale. Chacun des dix véhicules est une variation originale, peinte à la main par Alec Monopoly. La carrosserie devient toile. Les jantes, des signatures. Le capot, un cri chromé à l’ironie du capital.
Alec Monopoly :
L’iconoclaste des métropoles dans l’arène du prestige
Si Alec Monopoly a conquis les galeries du monde entier en injectant l’esprit du graffiti dans le système qu’il dénonce, c’est ici qu’il signe l’une de ses œuvres les plus ambitieuses. S’appuyant sur sa palette ludique et provocante, personnages de comics, billets froissés, explosions de couleurs, il transpose son univers sur l’un des objets les plus symboliques de la réussite matérielle : le SUV de luxe.
Ce faisant, il flirte avec la contradiction : l’artiste de rue devenu acteur du luxe extrême. Une tension assumée, presque revendiquée, qui donne à ce projet toute sa profondeur. Le AL3C MONO907Y n’est pas seulement flamboyant. Il est subversif dans son élégance.

Mansory : l’orfèvre de la démesure maîtrisée
Chaque pièce, chaque élément visible ou invisible du véhicule a été repensé dans une recherche d’excellence absolue : fibre de carbone apparente, sellerie cousue main, inserts exclusifs, systèmes de personnalisation poussés à leur paroxysme. Sous le capot, le V8 biturbo rugit avec 820 chevaux, pour un couple stratosphérique de 1 150 Nm.
Ce n’est plus un simple SUV. C’est une performance de haute voltige, à la fois brute et raffinée, explosive et orchestrée. La vitesse de 250 km/h, limitée électroniquement, devient ici accessoire. L’essentiel est ailleurs : dans la présence magnétique que dégage chaque exemplaire.
Plus qu’une voiture, un statement de collectionneur
Ce projet ne s’adresse pas aux amateurs. Il vise les collectionneurs éclairés, les iconoclastes fortunés qui voient dans un véhicule l’extension de leur propre narration : décalée, assumée, visionnaire. Il séduit les profils qui investissent dans un tableau vivant, dans un manifeste roulant à mi-chemin entre le luxe débridé et le sarcasme arty.
Derrière ses teintes vives et ses motifs enfantins se cache une vision du luxe qui n’est plus silencieuse, mais provocatrice. Une esthétique du luxe conscient, capable de se regarder dans un miroir et de s’en amuser.

Plus qu’une automobile, la MANSORY AL3C MONO907Y signée Alec Monopoly est un manifeste roulant. Chaque exemplaire incarne une vision du luxe décomplexé, cultivé, résolument contemporain, là où la performance brute dialogue avec la liberté créative, et où le design devient discours.
Dans un monde où le prestige ne se mesure plus uniquement à la puissance, mais à la singularité de l’objet, cette création transcende les codes établis. Elle s’adresse à ceux qui ne cherchent pas seulement à posséder, mais à affirmer. À ceux qui ne roulent pas, mais exposent.
Une œuvre rare, audacieuse, destinée à entrer directement dans le cercle restreint des icônes du XXIe siècle.